L’île d’Yeu est la seconde île par sa superficie, qui se rapproche davantage de celles de Groix et Ouessant que de Belle-Île, trois fois plus étendue. La population islaise (de l’île d’Yeu) est pourtant très proche de celle de Belle-Île, ce qui se traduit par une forte densité de population pour ce territoire vendéen. Seules Molène et Sein affichent des densités plus élevées. Démographiquement, l’île d’Yeu a un profil singulier parmi les îles du Ponant. En effet, de 1793 jusqu’au recensement de 1990, l’île a connu un accroissement continu de sa population. Depuis, Yeu perd une douzaine d’habitants chaque année.  L'île vendéenne est la grande île qui abrite la part la plus importante de résidences secondaires. C'est aussi celle où leur rythme de croissance est le plus lent ces dix dernières années, bien qu'il reste soutenu. Ces résidences secondaires jouent un rôle majeur dans l'afflux de touristes, elles représentent près de 95% des lits touristiques.